Qui a dit qu’avoir des enfants était facile ?
Il suffit d’annoncer la bonne nouvelle pour voir briller des yeux et s’extasier l’entourage. Un bébé dans le foyer… Quel bonheur !
La mère qui deviendra grand-mère pour la première fois dissimule tendrement son inquiétude…. Elle sait…. Mais n’encombrera pas l’esprit de son petit devenu grand ; la vie et l’expérience lui donneront le temps nécessaire pour apprendre par lui-même. Il n’y a pas d’école de la vie si ce n’est la vie elle-même, il y a encore moins d’école de parents…
Test de grossesse positif, dans le meilleur des cas on se projette déjà. Des petits pyjamas, une chambre toute molletonnée et des gazou-gazou… On se prépare, on s’affaire déjà à donner le meilleur.
Et puis ; les premiers signes qu’on porte la vie se font ressentir… Quelques nausées, une fatigue extrême et quelques milliards d’autres « petits » désagréments.
Les mois passent, le ventre s’arrondit, il abrite un petit être en devenir, il a besoin d’énergie et d’amour. Puis le corps devient lourd, la future maman doit s’adapter à cette pesanteur qui l’empêche même de se retourner dans son lit et d’être libre de ses mouvements. Trouver la position idéale devient LE combat nocturne, laissant un corps endolori et fatigué au réveil. Il est abri, don de soi, il joue son plus grand rôle ; créer et protéger la vie.
Arrive enfin la délivrance… L’accouchement à la fois magique et effrayant. Bébé pointe le bout de son nez, il est magnifique, il est là pour de vrai !
photo de Thanh Ha Bui Photography
On décide de lui donner le sein, ou pas, ou on ne peut pas… Et puis il y a les conseils… Le corps médical, la famille, les amis voire même les inconnus, les magazines, les pubs TV (liste non exhaustive !) … On nous dit ce qu’on devrait faire, ce qu’il y a de mieux pour l’enfant, on nous culpabilise et déjà on nous fait ressentir que nous ne sommes pas la mère idéale des clichés hollywoodiens. C’est le début ou plutôt la suite d’un sacrifice sans nom. On donne le meilleur de soi-même toujours, tout le temps… avec très peu de sommeil… Jusqu’à s’oublier totalement….
Illustration de Laetitia Busseuil alias Maman Yeti
Le temps file, il faut répondre aux besoins de bébé et aux exigences de la société, on doit être un “superparent” pour lui tout en donnant l’exemple du bonheur incarné. Nous sommes assaillis par les responsabilités, les médias sur l’éducation positive et les injonctions de tout ordre. Envie de crier « à l’aide » puis se taire constatant qu’il n’y a personne pour comprendre et entendre notre désarroi. La planète entière nous regarde, le monde semble hostile et notre idéal se désagrège. Le rythme de la vie s’accélère et nous laisse aucun répit. Nos exigences sont toujours plus grandes et humainement irréalisables…
Nous devenons malgré nous et de manière insidieuse la proie idéale du burnout.
Les parents sujets au burnout sont majoritairement les parents les plus investis dans leur rôle. Perfectionnisme et sensibilité se rencontrent, fusionnent et font des dégâts ! La gestion du quotidien devient insupportable, consciemment insurmontable, nous choisissons alors de mettre un couvercle sur nos émotions pour nous rendre imperméables à tout ce qui bouillonne en nous. Le déséquilibre entre stress chronique et manque de ressources nous transforme en funambule. Nous marchons sur un fil, sans filet pour nous retenir en cas de chute.
L’épuisement prend place et grignote tout sur son passage, le plaisir s’éloigne et devient le nombre manquant à l’équation…
Vous vous reconnaissez dans cette description ? Alors faites-vous peut-être partie des 13% de la population en burnout parental ou à risque.
Pas de panique ! N’ajoutons pas de stress à ce constat, le burnout ne dure pas… Cependant pour que le chemin de la parentalité soit un peu plus doux, vous avez aujourd’hui la possibilité d’être accompagné-e(s).
Les Ateliers Murmures d’Enfance vous proposent un accompagnement sur mesure.
Le Module 1 en ligne vous permettra de comprendre tout ce qui se passe lorsque nous sommes confrontés au burnout ainsi que les solutions pour s’en sortir.
N’hésitez plus, faites le choix du mieux-être !